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Grand Paris Express : le gouvernement et ses soutiens face à leurs responsabilités

 

En décidant de ne pas inscrire dans sa loi de programmation budgétaire 2013-2015, le milliard d’euros prévu comme première tranche de la dotation en capital de la Société du Grand Paris (SGP), le gouvernement prend une lourde responsabilité qu’il se devra d’assumer. Le dogme intangible de l’équilibre budgétaire mis en avant par François Hollande, le gouvernement et une majorité de parlementaires socialistes, ne saurait servir de justification à tous les renoncements en matière d’investissement public.

 

En effet, si cette décision était confirmée par le vote de l’Assemblée Nationale, c’est l’ensemble du projet de métro entre banlieues qui se verrait mis à mal, voire reporté sine die, projet qui a pourtant fait l’objet d’un accord entre l’Etat, la région Ile-de-France et les départements concernés et pour lequel les Franciliens ont déjà été ponctionnés de 500 millions d’euros.

L’égalité de traitement des territoires franciliens et de leur population dans l’accès au transport revêt aujourd’hui une importance majeure et participe fortement à la réduction des inégalités territoriales et sociales. Le projet du Grand Paris Express et de son métro en rocade en était partie prenante en répondant, notamment, au besoin de rééquilibrage Est-Ouest en matière de transport en région parisienne.

 

Plus localement, sur Antony, c’est la gare « AntonyPole » prévue dans le cadre de la création de la ligne « verte » (ligne devant assurer la desserte des pôles scientifiques et technologiques du plateau de Saclay et des grandes zones d’habitat et d’emploi des Yvelines et de l’Essonne) qui risque de ne jamais voir le jour et, par la même, l’aménagement du quartier où elle devait être implantée qui se trouve compromis. Ainsi, non seulement les Antoniens et ceux qui viennent travailler dans notre ville se verront priver d’une nouvelle ligne de transport en commun facilitant leur déplacement de banlieue à banlieue, mais également à moyen terme d’emplois liés aux investissements qu’un tel projet engendre.

Il est donc impératif que le gouvernement revienne sur sa décision et octroie les moyens nécessaires au financement du Grand Paris Express.